Forcer les enfants à manger?
En ce moment, j'essaie (tant bien que mal) de bosser sur mon sujet de mémoire. Enfin, quand je suis pas sur Blogger ou sur Twitter pour raconter mes déboires. Je lis un livre "A votre santé" tout en regardant l'émission où deux chefs tentent de faire manger des choses à des enfants. Là, ils essaient de faire manger du poisson et des brocolis à des enfants. On entend la mère dire qu'elle est impatiente du résultat, parce qu'elle n'a jamais réussi à faire avaler du poisson ou des brocolis à ses enfants.
Et là, me voilà partagée. En effet, je trouve ça bien d'employer de nouvelles méthodes, de détourner un peu le goût d'un aliment pour pouvoir le faire manger. J'aimais pas non plus les brocolis avant de goûter aux poêlées chinoises. J'aimerais bien trouver un moyen d'aimer les choux de Bruxelles. Donc ça me gêne pas plus que ça, qu'on détourne un aliment pour le faire aimer. Ce qui me gêne, c'est la réaction de la mère "J'ai jamais réussi à leur faire avaler (...) obligée de rester des heures à table, ça finit en crise."
J'aime pas me positionner comme Madame-Je-Sais-Tout. J'ai pas d'enfants, certes, mais est-ce que ça m'empêche d'avoir un avis? Effectivement, ça doit être dur. Je vois mon neveu: ma sœur et mon beau-frère préparent des bons petits plats, et tout ce qu'il mange, c'est des gnocchis et des frites. Même détournés, je crois pas qu'il puisse y avoir quelque chose à y faire, mon neveu est très têtu au niveau de l'alimentation.
Je trouve important de choisir ensemble ce qu'on mange. De ne pas imposer, même si tu te positionnes en tant que mère, en tant que Chef de famille, et qu'on te doit
Comme ça, il bouffe qu'à 16h00, et ça lui apprendra à manger au moins un peu au prochain repas, quitte à lui tenir la cuiller, et lui enfoncer dans la gorge au moins il mangera.
(Non je rigole, ça c'est les mamans ordinaires, moi je suis pas une maman ordinaire, je suis pas une maman du tout.)
Je pense que je serais surement trop laxiste comme mère.
Je me vois pas tenir la bride d'un enfant, c'est sa vie, même si je serais là pour lui offrir une éducation, je ne veux pas lui offrir une éducation qui lui coupe toute liberté. Dans la limite du raisonnable et de la sécurité.
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